Dans la matinée d’hier, la Cellule de suivi des registres des doléances a organisé au niveau du siège de la wilaya une journée de formation pour le lancement officiel du portail informatique «tansik.dz».
Destiné à la collecte et à la coordination entre les différentes requêtes et doléances des citoyens à travers la wilaya, ce portail permettra de faire remonter jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat les problèmes du quotidien des administrés de la wilaya. Cette initiative n’est qu’à son début, puisqu’il convient d’abord de scannériser l’ensemble des registres de doléances présents au niveau des APC et daïras, permettant ainsi aux différentes sections ministérielles de les consulter et d’y accéder à n’importe quel moment.
Ainsi, la journée d’hier a été, en premier lieu, destinée aux agents administratifs et autres superviseures, exerçant au niveau des administrations publiques, qui auront pour tâche de reproduire de manière fidèle et sans censure les écrits des citoyens pour assurer ainsi une médiation sans faille.
L’informatisation de ce processus de médiation vient ainsi optimiser cette tâche et s’inscrit dans la lignée des directives du chef de l’Etat qui a ordonné la réactivation des registres de doléances au terme d’un Conseil des ministres en février dernier.
La directive était, on ne peut plus clair. Il est nécessaire de réactiver les registres de doléances des citoyens au niveau des établissements, administrations, et organismes publics dans toutes les wilayas et les soumettre aux délégués locaux du Médiateur de la République, une fois par mois, après visa des walis de la République.
De ce fait, toutes les administrations sans exception se doivent désormais de fournir des rapports quotidiens, via l’application tansik.dz sur la base des doléances enregistrées sur les registres en question. Par ailleurs, ces derniers doivent être numérotés et datés, en plus d’être mis et signalés à l’entrée des administrations de manière à ce que les citoyens puissent les apercevoir facilement et de s’en servir en cas de besoin.
Par : M. L