Par : Amar Ait Bara
Pour contester ce qu’ils considèrent comme un dépassement, les habitants de Dorban reviennent à la charge en accusant les responsables de l’ENPI, Entreprise nationale de promotion immobilière, d’être derrière leur problème qui perdure. En effet, les déboires de ces habitants ont débuté, il y a de cela une année lorsque des malfaçons sont apparues au niveau de 3 blocs de 12 locataires, à savoir des murs lézardés représentant un réel danger pour les habitants. Aucune solution n’a été trouvée et, en attendant la réfection, il a été proposé à ces locataires la délocalisation ou la location de logements provisoirement en attendant les réfections. Les habitants des 300 logements ENPI, ex-EPLF du quartier Dorban, en réponse à leurs doléances ont reçu, hier lundi, le chef de secteur de la délégation administrative 3. Ce dernier leur a promis de prendre leur problème au sérieux et saisira le P/APC d’une manière officielle qui, à son tour, saisira le wali d’Annaba Djamel Eddine Berrimi. Ainsi, le problème de ces habitants sera porté au plus niveau de la hiérarchie qui devra l’examiner pour trouver les solutions qui s’imposent. En effet, l’ENPI au lieu de déloger provisoirement les habitants dont les logements sont menacés d’effondrement pour procéder à la réfection des blocs concernés par la menace d’effondrement, celle-ci a procédé autrement en créant un autre danger, à savoir la construction de 3 nouveaux blocs de 12 logements au profits des 36 habitants sur un terrain rocheux, situé entre deux ravins et ceci n’est guère une solution, estiment les riverains. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’association de ce quartier dénonce cette solution car le terrain utilisé sert de parking et d’aire de jeu depuis 2017. Aussi, l’ENPI aurait proposé aux riverains, dont leurs logements représentent une menace, des logements au niveau de Kalitoussa, proposition que ces derniers rejettent en bloc. Alors que cette entreprise n’a pas terminé les travaux annexes des blocs F19, 20 et 21 dont le bitumage et les murs de soutènement. L’association de ce quartier a demandé une audience au wali d’Annaba pour débattre avec lui du problème et trouver les solutions qui s’imposent et à même de les satisfaire.