Depuis 2013, aucun établissement scolaire n’a été réalisé à ce jour au profit des plus importants carrés de la Nouvelle ville Benaouda Ben Mostefa, à savoir les îlots 3 et 4. Ces deux sites, réalisés par l’entreprise turque KUZU, comptent plus de 1.502 logements.
Les présidents d’associations représentant des deux îlots ont adressé une requête au wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, pour intervenir auprès de la direction régionale de l’AADL aux fins de procéder à l’évacuation du remblai sur le site annoncé pour la réalisation d’une école primaire.
Selon certaines sources, le doute plane parmi la population qu’un établissement du cycle primaire voit un jour le jour. En cause, l’impressionnante quantité de remblais qui s’entassent à travers plusieurs sites de la ville, entravant grandement la réalisation de différents équipements publics, notamment des établissements scolaires.
Il faudrait souligner que durant les dernières pluies, le remblai y a causé des dégâts importants sur le réseau d’assainissement en obstruant des dizaines d’avaloirs.
Alors que la direction générale de l’EPIC de l’aménagement de Draa Errich a engagé d’importants moyens humains et matériels dans le cadre des journées de volontariat pour évacuer de grandes quantités de remblais que des entreprises réalisatrices de logements chinoises et turques ont abandonné. Ce qui aura, sans nul doute, des conséquences financières importantes sur l’EPIC en question.
Au vu du cahier des charges, il est stipulé clairement que «les terres excédentaires seront évacuées à la décharge publique, sur un rayon de 10 kilomètres, y compris le chargement de camion, le transport sur les lieux de déchargement et les frais de décharge à la décharge publique, ainsi que le retour à vide, seront à la charge du cocontractant».
Par ailleurs, dans le cadre du suivi des différents aménagements de la Nouvelle ville Benaouda Ben Mostefa, une commission de la Circonscription administrative a procédé aux statistiques des sites et emplacements qui connaissent l’existence de ce genre de remblais. Un phénomène dont la responsabilité est commune et entière aux maîtres de l’ouvrage, à savoir, et au premier degré, l’AADL, l’OPGI et la direction de l’Urbanisme, de prendre leurs responsabilités d’évacuer les remblais afin de dégager des assiettes foncières nécessaires pour la réalisation des équipements publics.
Ainsi, un sérieux problème, qui existe à travers toute la nouvelle ville Benaouda Ben Mostefa et qui perdure, est celui de l’existence d’une importante quantité de remblais à laquelle les pouvoirs publics doivent remédier sérieusement. Un phénomène qui entrave la réalisation de plusieurs équipements publics, dont la réalisation d’une école primaire pour les 1.502 familles des îlots 3 et 4, en attente depuis plus d’une dizaine d’années.
Par : A.Ighil