Par : Chaffai Chawki
Alors que les propriétaires de supérettes et autres locaux de commerce se préparent au mois du Ramadhan par l’installation de divers produits alimentaires à large consommation sur les étalages, les clients arrivent timidement dans ces espaces commerciaux pour s’y approvisionner à cause de la cherté de la vie. Le peu de gens qui se présente achète les produits du quotidien, à savoir la tomate, le lait en sachets subventionné, le sucre, les pâtes, le café et les légumes secs, quant à l’huile de table et les semoules, elles sont introuvable. Pas plus tard qu’hier à Ain Beida, la plus grande daira de la wilaya d’Oum El Bouaghi, l’huile de table était indisponible malgré qu’il existe une usine de production d’huile de table à Ain M’Lila dont la production est imporrante pour assurer la couverture de notre wilaya et même des wilayas limitrophes, en plus de plusieurs minoteries. La question qui persiste : est-ce que des commerçants indélicats continuent encore de spéculer sur ces deux produits jugés les plus prisés par le consommateur ? Les sanctions à l’encontre des spéculateurs sont connues et les brigades de la DCP ainsi que les éléments de la Police et ceux de la Gendarmerie nationale sont sur le terrain, de jour comme de nuit, pour le contrôle et la régulation du marché. Des marchés couverts et de proximité seront ouverts durant les 30 jours de Ramadhan à travers les 29 communes pour, d’une part casser les prix et, d’autre part alimenter le consommateur sans qu’il fasse la chaine durant des heures et lui éviter l’attente sacrificielle durant ce mois de piété. Les fruits et légumes ont connu, ces dernières 48 heures, une hausse vertigineuse dans toutes les villes ainsi que les viandes rouges et blanches. Les commerçants insatiables veulent profiter de cette conjonctures (pandémie du covid-19, crise mondiale et Ramadhan) pour s’enrichir sur le dos des pauvres gens. Les brigades de la direction du commerce, épaulées par les services de sécurité ont effectué ces derniers jours des sorties dans plusieurs communes pour contrôler les bouchers et les abattoirs afin de protéger le consommateurs des intoxications alimentaires causées par les protéines animales (viandes rouges et blanches). En tout état de cause, le consommateur est menacé par ces vampires alors, un homme avertit en vaut deux.