Par : A. A
Plusieurs mosquées de la wilaya de Constantine ont été dernièrement rappelées à l’ordre par la direction des affaires religieuses. Le motif de ces rappels à l’ordre, selon des sources concordantes, serait lié à un laisser-aller constaté en matière de respect du protocole sanitaire durant les cinq prières et la prière des Taraouih en l’occurrence. À en croire toujours nos sources, ces mises en garde ne sont en effet qu’un début à des sanctions qui finiront par tomber sur certaines mosquées qui refusent d’adhérer aux recommandations sanitaires énoncées par les services concernés. Ainsi, il est reproché aux fidèles un relâchement total, ou presque des mesures préventives. Ils sont de plus en plus nombreux les fidèles qui ne portent pas de bavettes, selon un constat établi par ladite direction de wilaya. Et sur ce plan, il faut tout de même reconnaitre que la discipline dans certains lieux de culte, pas tous heureusement, n’est qu’un vœu pieux.
C’est une notion qui ne signifie absolument rien aux yeux de certains Imams qui sont aujourd’hui dans le collimateur de la tutelle locale. Une mosquée est aussi et surtout une discipline qu’il faudrait inculquer et imposer aux fidèles. En l’absence de cet élément, tous les efforts déployés, par les personnels soignants et les autorités sanitaires, seront carrément voués à l’échec. Selon le témoignage d’un fidèle, la situation dans une mosquée dans un quartier périphérique, que l’on préfère ne pas citer, est vraiment catastrophique, notamment en termes d’application du protocole sanitaire. Il dira, à ce propos, qu’il n’est pas le seul et qu’il ne sera pas le dernier à dénoncer ce laisser-aller. Ils sont effectivement nombreux les fidèles qui appréhendent, aujourd’hui, la fermeture des mosquées à cause, bien entendu, du constat précédemment cité. Face à la recrudescence des cas de contamination par le virus et ses variants, le retour à la case départ n’est pas du tout écarté, s’accordent-ils à dire.