« En dépit de toutes négociations et les réunions tenues, les concernés continuent de refuser de sortir des logements pour qu’on puisse y entamer les travaux de restauration ».
C’est ainsi que le ministre de l’habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a répondu à une correspondance adressée par le débuté Hcene Arbi, dans laquelle ce dernier évoque le sort inconnu des 24 familles qui occupent le bâtiment appelé communément « le bâtiment de la mort » situé dans la cité de 300 logements LSP de Dorban à Annaba.
Le même responsable a précisé que les concernés ont été appelés à s’installer, d’une manière provisoire, dans des logements relevant de l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière tandis que l’Entreprise Nationale de Promotion Immobilière se chargera du payement de leurs loyers au cours de la période de la restauration de l’immeuble.
« Dans le même contexte, nous avons adressé une lettre à Monsieur le wali d’Annaba en vue d’effectuer une opération d’évacuation des logements et d’éliminer les obstacles administratifs que rencontre l’Entreprise nationale de promotion immobilière pour entamer les travaux de la restauration de l’immeuble » précise le document dont nous détenons une copie.
En outre, le même document évoque une litanie de réunions tenues, de correspondances échangées, de décisions prises depuis l’année 2016, visant à mettre fin à la menace qui guette la vie des habitants de l’immeuble.
Cette correspondance met en exergue les efforts déployés par les autorités locales et centrales pour que ce problème arrive à son épilogue. Cependant, il semble que la crise de confiance qui s’accentue de plus en plus entre les citoyens et les institutions de l’Etat entrave la résolution de cet épineux problème.
B. N