Ces derniers jours, toutes les supérettes ou presque, sont prises d’assaut par de nombreux citoyens, ce à quelques jours du mois sacré de Ramadhan. Un rituel incontournable des préparatifs du mois sacré. Mais, un phénomène inquiète bon nombre d’habitués de ces espaces commerciaux. Des internautes n’hésitent pas à dénoncer les abus constatés dans certaines supérettes implantées à travers la ville d’Annaba.
D’emblée, ils livrent un constat concernant les prix affichés dans les rayons qui sont différents de ceux affichés en caisse. Ainsi que d’autres anomalies relevées, notamment, dans certains espaces commerciaux qui ne remettent pas le ticket de caisse aux clients. Lorsqu’il est remis, il serait, souvent, illisible pour éviter la vérification du client.
Plusieurs commentaires ont approuvé l’existence de ce genre de pratiques malhonnêtes dont ils ont, eux-mêmes, été victimes. Des anomalies sur les prix ont été constatées.
Un internaute dénonce cette pratique en révélant que, lors des achats dans une supérette connue dans la région, «le prix facturé était différent de celui affiché».
Des témoignages accablants sont unanimes pour dire que les erreurs sont, généralement, défavorables aux consommateurs dans la majorité des cas. Comme cette dame qui a acheté un paquet de pâtes affiché à 95 DA dans les rayons et payé 110 DA à la caisse. Un autre internaute commentera ainsi ces pratiques commerciales déloyales : «Il ne faudrait absolument pas passer sous silence ce phénomène. Il faudrait aviser la direction du Commerce et sa Brigade de la répression des fraudes pour évaluer la véracité de ces propos».
Or, des gérants de ces commerces se joignent au débat et justifient ces anomalies par une vague histoire de logiciel et de fournisseurs, pas très convaincante.
«Les erreurs entre les prix affichés et les prix facturés en caisse sont des erreurs techniques», assure un gérant de supérette du centre-ville, questionné sur le sujet. Dans leurs commentaires, plusieurs supérettes très cotées sont nommément citées. Alors, devant ce flux de critiques gravissimes, des nostalgiques affichent leur préférence à l’épicerie fine du coin, plus conviviale.
Par : A.Ighil