La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Faiza Dahleb, a révélé qu’il sera procédé à l’établissement d’un plan directeur et de gestion du mont de l’Edough. Selon une étude élargie du massif littoral qui s’étend entre deux caps, le cap de garde à l’Est qui ferme la baie d’Annaba et le cap de Fer, à l’ouest, qui délimite le golfe de Skikda.
Le dossier de classification sera présenté devant la Commission nationale en conformité de la loi n°11-02 du 17 février 2011, qui classe les aires protégées et détermine les modalités conformément aux principes et aux fondements législatifs en vigueur en matière de protection de l’environnement. Cette décision fait suite à la question écrite du député Ali Mouelhi.
La réserve naturelle du mont de l’Edough s’étend sur une superficie de plus 35 hectares sur sa partie terrestre et plus de 4.000 hectares en partie marine. La ministre de l’Environnement a tenu à rappeler que les montagnes de l’Edough ont fait l’objet, en 2017, d’une étude socioéconomique et socio-écologique menée par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) en coordination avec la direction locale de l’Environnement, en vue de leur classement en réserve naturelle.
Dans le cadre du projet du Gouvernement, dans le domaine de l’environnement où il a été convenu, au niveau local, en collaboration avec la direction de l’Environnement, à son classement le 9 décembre 2020. Il a été, également, approuvé, unanimement, le deuxième point de classement concernant de la zone humide d’intérêt international du lac de Fetzara, vue son importance écologique et environnementale.
Il est impératif de préserver cette zone contre les dangers qui menacent l’écosystème et la diversité biologique. L’un des plus importants espaces migratoires et d’hibernation est livré à l’agression quotidienne de l’Homme.
Par : A.Ighil