À l’approche de l’Aïd el-Fitr, Annaba se trouve submergée par une effervescence palpable, animant ses rues et ses marchés, à l’orée de la fin de ce mois sacré. Les citadins affluent vers les boutiques d’habillement pour enfants et les échoppes de confiseries, dans l’espoir de parfaire les festivités de l’Aïd avec des mets sucrés exquis, laissant ces emplettes jusqu’aux derniers jours, guettant d’éventuelles promotions ou réductions sur les articles convoités.
Certaines familles optent pour l’acquisition de leurs nécessités en ces ultimes jours de Ramadhan, tandis que d’autres préfèrent anticiper, évitant ainsi l’affluence et l’agitation des derniers moments, en faisant leurs achats bien avant le début du mois sacré. Cette prévoyance vise à écarter toute forme d’encombrement et de tension, tant pour les provisions alimentaires que pour les vêtements, préservant ainsi une atmosphère sereine et détendue.
Cependant, malgré cet engouement général, les prix dissuadent bon nombre d’acheteurs. Un ensemble pour fillette est ainsi proposé à 15.000 DA, une robe à 12.000 DA et une paire de sandales à 4.500 DA. Outre le caractère limité des choix disponibles, ces tarifs élevés ne s’accompagnent pas toujours d’une qualité à la hauteur des attentes, incitant de nombreux consommateurs à se tourner vers les achats en ligne, via des plateformes étrangères, où l’on trouve une diversité d’articles à des prix plus raisonnables.
Quant aux ingrédients destinés à la confection des gâteaux, une légère hausse des prix a également été constatée cette année, pesant davantage sur les budgets déjà éprouvés par les dépenses du Ramadhan. Cette augmentation, aussi minime soit-elle, impacte significativement les finances des foyers, déjà sollicitées par les achats de gâteaux et les tenues pour enfants.
Par : I.S