Par : Hamid Daoui
Il semblerait que depuis l’annonce faite par le président, intronisé à la tête de l’Etat, de la dissolution des « assemblées élues », le coup de starter a été donné pour la course à la conquête des institutions à l’effet du recyclage du système maffieux et corrompu contre la volonté populaire pacifique exprimée par le hirak révolutionnaire qui maintient sa pression pour exiger un changement radical !
C’est ainsi que depuis la fin de mission avant terme du mandat de l’APN, toute une faune d’opportunistes et d’arrivistes, issus de divers horizons politiques, idéologiques et autres affairistes ou leurs sous-traitants de la société dite civile, s’est lancée dans la préparation aux joutes électorales fixées au mois de juin prochain.
Cependant, les mêmes procédés sont reconduits et déjà l’on enregistre des déçus parmi les gens ayant cru aux discours officiels sur les réformettes introduites dans le code électoral afin de faire émerger des compétences politiques nouvelles, issues de la jeunesse instruite et diplômée qui était marginalisée.
Il n’en fut rien de tout cela. Pire, certaines associations, récemment créées, composées par « un sang neuf » animées par une volonté qui s’est déjà manifestée dans des actions citoyennes, réalisées entre autres dans l’environnement et les reboisements des espaces « désertiques » à travers les agglomérations secondaires de la commune d’El-Khroub, à Baaraouia et Derradji Salah pour ne citer que celles-ci.
Leurs animatrices et animateurs volontaires ont voulu persévérer dans leur propre dynamique des actions civiques et citoyennes en lui donnant un prolongement politique par leur investissement dans la conquêtes des institutions à travers la présentation d’une liste de candidats aux prochaines élections du 12 juin. En vain ! Leur volonté sincère de contribuer au développement durable ( !), selon la terminologie en vogue, pour leur pays, a été annihilée purement et simplement, selon des sources avisées et des post publiés sur leurs pages des réseaux sociaux.
Par ailleurs, des hommes d’affaires ont organisé une rencontre à l’intention d’un groupement d’associations diverses, en vue d’élaboration de conventions d’aides financière qui leurs seront accordées pour leurs activités. S’agit-il d’un financement politique occulte sous prétexte d’aides ? s’interrogent beaucoup d’observateurs. D’autant que les pouvoirs publics ont promis le financement des jeunes technocrates pour leur participation aux élections qui, par ailleurs, sont d’ores et déjà, frappées de discrédit pour leur caractère biaisé de bout en bout, comme l’ont été tous les coups de force électoraux biaisés, organisés contre la volonté populaire pacifique exprimée par le hirak révolutionnaire qui exige un changement radical et non pas une reconduction du même système, vomi !