Par : A. M.
C’était avec un grand étonnement que M. Ouergli Mohamed Chérif propriétaire d’un kiosque activant sur le Cours de la Révolution à Annaba a reçu un PV de notification, établi par la sureté urbaine du 2e arrondissement, portant fermeture de son commerce pour une durée de 15 jours à partir de la journée d’hier.
Le document en question indique que cette fermeture est motivée par « l’exploitation d’un espace public sans autorisation administrative ».
Cette décision empêchera, ainsi, le commerçant d’exercer le métier qui constitue sa seule source de revenus pour la simple raison que ce dernier avait exposé les journaux à l’extérieur de son local.
Alors que tous les kiosques du Cours de la Révolution et la majorité des buralistes d’Annaba exposent les journaux à l’extérieur, ce commerçant sera le seul à subir cette « punition » qu’il estime être arbitraire.
Pourtant, les mêmes services de police semblent permettre l’exploitation tout aussi « illicite » d’une cafétéria sur le Cours de la Révolution. En effet, l’une des crémeries réaménagée, il y a quelques temps, semble défier toute les normes au niveau du Cours de la Révolution. Le gérant de celle-ci exploite des superficies supérieures à celle qui est autorisés. Celui-ci a même coupé un arbre du Cours de la Révolution et bloqué l’accès à un passage piéton.
M. Ouargli, estime qu’une mise en demeure accompagnée d’une amende aurait été suffisante. Cela, lui aurait permis de poursuivre son activité, tout en payant des impôts et une amende au trésor public. Cette mesure est, ainsi, considérée comme un deux poids de mesures qui ne dit pas son nom.