Je suis vraiment bien fier de l’état actuel de l’hygiène publique d’Alger (pour ce que je constate directement) et, je l’avoue, j’assume cet état, peut-être de « petit bourgeois » ou même de « brosseur ».
Un état (ayant démarré lors des derniers JM) constaté déjà à Oran.
Un état constaté à Alger lors des festivités du 1er Novembre puis lors du Sommet des Etats de la Ligue arabe.
Un état qui sera, très certainement remarqué lors de la prochaine CHAN (et, souhaitons-le, lors de la CAN).
Il y a, cependant, un « hic » : Toute cette « mise à niveau » hygiénique n’a eu lieu (et n’aura lieu) que juste avant et durant les événements et lieux majeurs (car à incidence internationale) programmés.
Hélas, le bon état ne dure que le temps de la digestion, le naturel (sic !) revenant très vite au galop, écrasant les bonnes intentions et actions de départ.
Et pourtant, tous les grands événements initiateurs projetaient (et l’étaient sûrement) d’être « structurants », devant changer les comportements sociaux et modelant les attitudes sociétales pour :
-Plus de liberté mais plus de respect des hommes, des moyens et de la nature.
-Moins d’anti-étatisme et d’anti-système et plus de patriotisme (note : le nationalisme relevant d’une autre dimension).
-Compter beaucoup sur soi bien plus que sur les Autorités.
Facile à dire et à écrire mais bien difficile à faire ? Peut-être ! Peut-être seulement, car nous avons, depuis déjà plusieurs années, les exemples positifs édifiants de bien des villages et cités de la Grande Kabylie qui ont réussi à avoir, sur la base d’un système de gouvernance locale spécifique (participation active, volontaire, bénévole et permanente de la société civile, jeunes et vieux, concours…), des résultats extraordinaires : des villages aux ruelles fleuries, des murs qui « chantent », des rapports sociaux pacifiques, des accueils fraternels, des manifestations multiples, une atmosphère non polluée… le tout devenant une destination touristique reposante recherchée… par les nationaux et par les étrangers.
Un créneau dans lequel la toute nouvelle Organisation de la Société civile pourrait s’engouffrer. Moins de politique, plus de terrain ?
Par : Belkacem Ahcene Djaballah