Par : Chaffai Chawki
Après une année de mobilisation de la part des parents envers leurs progénitures qui vont présenter soit la 5AP, le BEM ou le BAC cette année, voilà qu’ils sont confrontés à partir de ce mois de juin à un autre défi, celui des préparatifs à l’examen. Ces derniers, entre stress et inquiétude, ne savent plus à quel saint se vouer puisqu’ils sont attachés encore aux cours de rattrapage jusqu’à la dernière minute et par les révisions à la maison des matières importantes. Selon les pédagogues et les psychologues, les cours de soutien doivent être arrêtés à deux ou trois jours de l’examen pour permettre aux candidats de se reposer, de dormir (huit heures), se divertir et regarder la télévision, mais surtout de bien manger (un repas riche en calories). Ces spécialistes ajoutent qu’il faut éviter tout matraquage et tout conditionnement sur l’enfant, car ce comportement caporaliste risque de déconcentrer l’apprenant sur son objectif par le rappel des leçons, des réponses correctes et cohérentes le jour “J” et, enfin l’application des conseils donnés par l’enseignant. Certains parents sont inconscients que l’échec de leur enfant à un quelconque examen est dû essentiellement au matraquage strict et sévère des candidats par ces derniers et le manque de sommeil qui sont les causes négatives ayant engendré ce résultat alarmant pour les deux. En tout état de cause, l’échec à un examen de fin d’année n’est pas une fatalité car, avec un peu de volonté on peut rattraper le temps perdu pour réussir loin du conditionnement et l’assistanat.