Par : Chaffai Chawki
La wilaya d’Oum El Bouaghi compte plusieurs communes inondables, à savoir le chef-lieu de wilaya, Ain Beida, Meskiana, Ain Fakroune, Souk Naamane…Durant la période hivernale, les pluies torrentielles inondent les maisons et boutiques situées en aval, tel que le cas de la nouvelle ville Makomades à Oum El Bouaghi, ou encore la cité Murienne et El Karia à la capitale des Haracta. Le programme tracé par les pouvoir publics concernant la protection des villes contre les inondations, n’a servi à rien du tout puisque des millions de dinars ont été jetés par les fenêtres sans pour autant régler cette situation désastreuse qui perdure depuis des années. Le travail réalisé par certaines entreprises privées ou étatiques durant les années 2010 à travers les villes exposées à la crue a été toujours critiqué par les riverains, car après chaque averse, les routes deviennent impraticables à la circulation et les groupes de maisons situées au flanc d’une forêt urbaine ou près d’un lit d’une rivière (voir Meskiana) sont menacés par les eaux pluviales. La direction de l’hydraulique a réalisé par le passé un programme pour la protection des villes contre les inondations au niveau des communes les plus touchées par ce phénomène naturel ; seulement le problème perdure à ce jour. L’année passée, la crue a bloqué la chaussée située sur le pont, sis route de Ain Zitoune où les pouvoirs publics ont mis à la disposition de la DTP et la Protection civile des moyens humains et matériels importants pour dégager cet axe routier névralgique rouvert une semaine après à la circulation. Il est impératif de recenser les points noirs grâce à des photos satellitaires et de revoir toutes les études réalisées par la DTP concernant les inondations dans le tissu urbain pour éviter une quelconque catastrophe naturelle.