Par : Chaffai Chawki
Affichage des prix sur tous les produits exposés et disponibilité des denrées alimentaires à large consommation dans toutes les surfaces et supérettes, seulement la clientèle se fait de plus en plus rare à cause de la cherté de la vie. D’habitude, en cette période de piété, c’est la ruée sur les boutiques, des hommes et des femmes accompagnés de leurs enfants viennent pour acheter le nécessaire pour la première semaine du jeûne. Hier, ces espaces commerciaux sont presque vides à Ain Beida, au le chef-lieu de wilaya…etc. ” J’ai fait des réductions des prix pour plusieurs produits pour accrocher les consommateurs mais en vain, je passe des heures à contempler les murs…” me confie un ancien commerçant de la rue Abbes Laghrour de la capitale des Haracta. En effet, les prix des fruits et légumes, des viandes rouges et blanches sont inaccessibles à l’achat et le pauvre salarié a appris à faire des économies et à éviter le gaspillage afin de mieux gérer le mois du Ramadhan. Les pouvoirs publics ont promis d’ouvrir des points de vente pour venir en aide aux modestes citoyens et éviter ainsi la spéculation et l’arnaque aux consommateurs par la vente de l’huile de table, la semoule, le lait pasteurisé et dérivés, les fruits et légumes. Les points de vente de Numidia de Constantine des produits laitiers ont déjà occupé les lieux dans plusieurs villes de la wilaya d’Oum El Bouaghi où les prix des fromages, yaourts, crèmes fraiches, beurres sont abordables. «C’est formidables, les prix ne sont pas chers du tout et les sachets de lait subventionné sont disponibles à longueur de semaine”, intervient une dame d’âge mûr. Le consommateur protégé par les 58 brigades de la direction du commerce pour différents délits doit faire preuve de sagesse et de compassion envers les autres, les démunis et les mendiants car le ramadhan est un mois de piété, de prière et de solidarité.