Le théâtre régional implanté à Ain Beida a abrité, hier matin, le 17/09/2023, une rencontre des investisseurs bénéficiaires de lots de terrain au niveau des zones d’activités et de développement et des zones industrielles de la wilaya avec le directeur de l’Industrie et des Mines en présence des représentants du chef de daïra, de la DCP, de la SADEG, celui de la Chambre du commerce et de l’industrie, du directeur chargé des zones industrielles de la wilaya et une pléiade d’investisseurs locaux.
Parmi les points soulevés, les 3 parcelles non viabilisées (55%) au niveau de la zone industrielle d’Ain Beida et des lots de terrains nus où certains investisseurs n’ont pas manqué d’engager des travaux ou bien dont leurs projets sont encore au sol. Certains lots, attribués dans le cadre de la concession, ont connu un retard incommensurable par manque d’électricité et de gaz. Le nombre de lots non exploités ou nus est de 68 sur 159 existants et 10 lots s’étalant sur 221.009,81 M2 ont été livrés à leurs propriétaires.
La zone industrielle de la daïra d’Ain Beida a été créée le 13/08/1975, s’étalant sur 1 million 210.400 M2 avec création de 169 lots dont 159 attribués aux investisseurs : 8 entreprises étatiques et 139 privés. Les investisseurs présents dans cette salle ont exposé leurs problèmes en toute transparence et les responsables de ce secteur névralgique n’ont pas hésité à répondre à toutes les questions posées. Certes, des contraintes bureaucratiques ont été la cause du freinage du développement dans cette grande commune de la wilaya d’Oum El Bouaghi, mais les temps ont vraiment changé car l’administration avec la nouvelle politique de l’essor de l’économie tente d’encourager l’investissement et d’assurer le suivi pour un meilleur avenir et une autonomie durable, dont a besoin la ZAD du chef-lieu de wilaya et la Zone industrielle de la capitale des Haracta. Une enveloppe financière consistante a été dégagée pour l’aménagement extérieur, mais surtout pour la récupération du foncier industriel non exploité par des personnes malhonnêtes ou de faux investisseurs qui ont érigé des villas et des locaux de commerce à l’intérieur même des zones industrielles.
Par : Chaffai Chawki