Par : Chaffai Chawki
12 jours du mois de ramadhan se sont déjà écoulés, les jeûneurs sont très satisfaits des bons moments qu’ils passent dans les mosquées, en famille ou entre amis dans les cafés, mais tous sont écœurés par la cherté de la vie. Hier soir, les boutiques de vêtements et chaussures réservées aux enfants ont ouverts leurs portes après le F’tour à une clientèle timide. « Les costumes, pulls, robes pour fillettes et chaussures sont intouchables, les prix ont doublé par rapport à l’année passée. » me confie une dame qu’on a approchée devant un grand magasin du centre-ville à Ain Beida. Par contre, un commerçant rejette les propos de l’intervenante et précise que les prix sont abordables pour satisfaire les pères de famille venus même des wilayas limitrophes.
La wilaya d’Oum El Bouaghi est connue par ses deux grands comptoirs de vêtements, à savoir Ain Fakroune et la capitale des Haracta. Certes, ces deux dernières années, la marchandise exposée n’est pas de qualité car les importateurs ne se sont pas déplacés à cause de la Covid-19, mais la marchandise locale n’est pas à critiquer elle est de qualité, selon plusieurs clients qu’on a interrogés au chef-lieu de wilaya. Dans quelques jours seulement, ce sera la ruée, de jour comme de nuit, sur les boutiques puisque les parents qui ont épuisé leur première paye, attendent celle du mois de mai pour satisfaire leurs progénitures. Entre la folie des prix et les exigences des enfants, les mamans cèderont, rien que pour mieux habiller leurs enfants le jour de l’Aïd.