Par : I. N.
Environ un millier de locaux, biens de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d’Annaba, sont squattés par des indus-occupants sans aucun document de propriété ou de location. Cependant, de nombreux locaux existent au niveau des quartiers isolés et n’attirent personne, et personne ne semble intéressé par l’achat vu les prix affichés où parfois le mètre carré dépasse les 20 et 30 mille dinars, ce qui est extrêmement cher. Aussi, à la cité Dorban, située sur les hauteurs d’Oued Forcha, environ une centaine de locaux existants sont vides et abandonnés, alors qu’ils pouvaient servir en réduisant les coûts de location ou même être réaménagés en logements.
Ces locaux n’intéressent pas grand monde et sont à l’abandon, mais ils sont par contre occupés par les squatteurs dont certains les utilisent comme écuries et d’autres comme lieux de beuverie. Les services de l’office, depuis l’arrivée de l’actuel directeur, essayent tant bien que mal de gérer ce dossier épineux et surtout compliqué, pour la simple raison qu’à la longue il est devenu ingérable. En effet, depuis plus de 20 années, des locaux commerciaux sont squattés et certains les utilisent également comme des épiceries de fortune, tandis que d’autres comme garages illégaux…etc. Aujourd’hui, il faut penser à des décisions fermes et coercitives en saisissant carrément la justice pour l’expulsion de ces squatteurs. Au niveau de chaque nouvelle cité OPGI, de nombreux locaux demeurent délaissés et squattés par des personnes qui n’ont jamais été inquiétées et continuent d’exercer leurs commerces illégaux tranquillement. Après un inventaire des logements de récupération, il est temps de penser également à assainir celui des locaux commerciaux abandonnés qui seront proposés ultérieurement à la vente. C’est d’ailleurs le travail qu’ont commencé à faire les services de l’OPGI Annaba, en récupérant une vingtaine de locaux au niveau de la commune de Tréat. L’Office tente depuis près d’une année de remettre de l’ordre dans ce secteur et à travers l’opération menée au niveau de la cité des 200 logements de Tréat, le coup de starter est donné pour la récupération des biens squattés.