Les équipes de la brigade de répression des fraudes et de protection du consommateur, relevant de la direction du Commerce redoublent d’activité sur le terrain depuis le début du mois en cours.
Après avoir lancé une campagne pour inciter les commerçants à participer à la préservation des espaces publics, elle se tourne désormais et en marge de cette première mission, vers les commerces de proximité qui sont soumis à des contrôles minutieux.
Ainsi, chaque jour, des équipes relevant de ladite direction, sillonnent la ville en s’attardant sur les commerces allant de la simple épicerie de quartier jusqu’aux grandes superettes. Il est d’abord question de vérifier et de s’assurer de la réglementation des prix et de leur régularité. Face aux plaintes émanant des citoyens qui déplorent des prix en hausse continuelle, la direction du Commerce a pour but de réglementer le marché et ainsi satisfaire les citoyens sans porter atteinte aux revenus des commerçants. A cet effet, plusieurs d’entre eux ont été épinglés pour le non-affichage des prix, désormais obligatoire, et le non-respect des prix réglementaires pour les produits alimentaires.
Les équipes de ladite direction se dirigent également vers les commerces de restauration rapide, par lesquels transitent chaque jour de milliers de citoyens. Le respect des mesures d’hygiène est, de ce fait, une question de santé publique au niveau de ces lieux à haute fréquentation. Ainsi les agents de la brigade de protection des consommateurs n’hésitent pas à s’attarder sur le moindre petit détail relatif à l’hygiène et la bonne conservation des aliments utilisés par ces fastfoods.
Répondant à la démarche du wali pour ce qui est du sauvetage des espaces publics, la direction du Commerce s’attarde toujours sur les emballages dont se débarrassent les commerces sur les trottoirs au-devant de leurs magasins. A ce sujet, ladite direction, dont les prérogatives ne lui permettent que de sensibiliser, passe de commerce en commerce pour appeler à jeter ces emballages au niveau des bennes à ordures afin que la Municipalité puisse s’en charger en bonne et due forme.
Par : M. L