Le directeur de l’Administration locale de la wilaya d’Oum El-Bouaghi, Mr Tahar Meriga, a révélé en fin de semaine, que le processus de contrôle des listes des bénéficiaires relatives à l’allocation de solidarité au titre du mois de Ramadan 2024 a été achevé. Plus de 66.663 familles devraient retirer, incessamment, la subvention d’allocation pour le Ramadhan, estimée à 10.000 Da, via leurs comptes postaux en début de semaine, soit dix jours avant le mois sacré.
Ce cadre, que nous avons rencontré en marge des célébrations de la Journée mondiale de la protection civile, ajoute que cette opération de solidarité, une couverture financière a été allouée d’une valeur environ de 67 milliards de centimes, avec une contribution de 45 milliards de cts du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, les communes avec plus de 16 milliards de cts, tandis que la wilaya a contribué à hauteur de 3,5 milliards de cts, en plus de 3 milliards de cts représentant la contribution de la direction de l’Action Sociale
Il a expliqué que l’opération de solidarité a connu de nombreuses étapes, allant de l’épuration de la liste nominale des personnes souhaitant bénéficier de cette subvention, jusqu’à atteignant la limite de 78.000 inscrits. Après les résultats des enquêtes administratives supervisées par les services de la wilaya en coordination avec les différents services et Fonds concernés, 12.000 dossiers ont été rejetés. Suite aux recours, certains cas, dont l’éligibilité a été prouvée, ont été réhabilités, portant le nombre final de bénéficiaires à 66.663 concernés.
La subvention de solidarité, qui s’ajoute à l’initiative de la direction des Affaires Religieuses et des Donations, touchera quelques 831 familles à travers le Fonds Zakat.
Notre interlocuteur a ajouté que la Municipalité d’Ain M’lila a été la première à injecter des subventions dans les comptes postaux de quelque 9.000 bénéficiaires, soulignant que la direction de l’Administration locale veillera à ce que le processus soit suivi au niveau local par les services du Contrôle financier, puis par les services du Trésor et les Centres postaux, jusqu’à ce que les comptes postaux des bénéficiaires soient alimentés à temps.
Par : Hamoudi Chebout