Par : M. Rahmani
Le cadre de vie des citoyens résidant dans la nouvelle ville de Draâ Errich, une localité située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya d’Annaba, se dégrade de jour en jour sans que les autorités ne prennent des mesures pour prendre en charge la situation.
Les citoyens organisés en associations ont interpellé le premier responsable de la wilaya à travers plusieurs écrits qu’ils lui ont adressés, le dernier en date est celui du 13 avril courant. Un écrit dans lequel les habitants ont exprimé leurs préoccupations, espérant que le chef de l’exécutif donne des instructions pour régler définitivement ces problèmes à l’origine d’un mécontentement général des populations et qui peuvent donner lieu à des manifestations.
Les problèmes ont trait à l’absence de service de ramassage des ordures ménagères qui s’accumulent à chaque coin de rue, jonchent parfois des espaces de détente et même la chaussée.
« Il n’y a pas d’éboueurs ici, pas de bacs à ordures et les déchets s’amoncellent et grossissent de jour en jour, il n’y a même pas d’endroit désigné pour déposer ces déchets. La situation devient intenable, et on nous parle de ville intelligente, de gestion intégrée des déchets ménagers, nous ne savons plus que faire et nous demandons aux autorités de prendre en charge ce problème. » nous a confié un jeune architecte habitant les 837 logements qui nous dit regretter d’avoir choisi de résider dans cette cité.
L’autre problème posé est celui des transports et des arrêts qui n’existent pas et la plupart des habitants sont obligés de s’adresser à des taxis clandestins pour se déplacer et ainsi rejoindre leurs lieux de travail. Ce qui donne lieu à des dépenses qui, à la longue, deviennent difficiles à supporter tant les déplacements sont nombreux.
La question de la distribution de l’eau potable est, elle aussi, soulevée par les habitants qui se plaignent du fait que certains quartiers ne sont alimentés que rarement et chacun se débrouille comme il peut pour s’approvisionner, ce qui n’est pas du tout évident surtout en ce mois de Ramadhan.
L’éclairage public n’est pas en reste puisque l’avenue principale est plongée dans l’obscurité dès la nuit tombée et l’on est obligé de s’éclairer avec des lampes électriques, autrement on ne peut pas sortir la nuit. Pour ce qui est de la sécurité, il faut dire que les doléances des habitants ont été entendues par les services concernées et des rondes de la Gendarmerie nationale sont effectuées régulièrement, dissuadant ainsi tout acte délictueux. Ainsi, les agressions et les cambriolages ont baissé sensiblement à la grande satisfaction des citoyens qui saluent les forces de l’ordre.