Par : A.Ighil
D’ici à la fin 2021, une Sûreté de daïra ainsi que deux Sûretés urbaines seront mises en place pour la nouvelle ville Benaouda Ben Mostefa, ex-Draâ Errich, selon un programme lancé par la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour élargir la sécurité au niveau de cette nouvelle agglomération de la wilaya d’Annaba, a indiqué le chef de la Sûreté de wilaya, le contrôleur de police Aknouche Abdelmadjid. Des structures qui viendront combler un désert sécuritaire dans cette nouvelle ville. Cela a donné lieu à une recrudescence de la criminalité urbaine sous toutes ses formes. Le trafic de drogue et de psychotropes, les agressions à l’arme blanche, les vols d’appartements, des méfaits qui sont quotidiennement signalés par les résidents de cette méga cité, appelée pompeusement « Smart City ». Le phénomène des bandes rivales a pris également place pour le contrôle des territoires pour s’adonner allègrement aux trafics en tous genres. A l’approche de mois de Ramadhan, la population appréhende un tourbillon de violence. Avec le retour des marchés informels, le pire est à craindre. Les rues commerçantes de la rue Gambetta, du rond-point d’El Hattab et des cités de la Colonne et de la Vieille Ville pourront être les théâtres de batailles rangées très violentes. Les vendeurs de l’informel, installés à même les trottoirs du centre-ville peuvent être source de violence inouïe. Aux forces de sécurité d’élaborer un plan d’anticipation pour éradiquer ce phénomène nuisible. La population exprime son inquiétude au retour en force de ses véritables malfrats qui occupent l’espace public. Le retour des charrettes à bras en impressionnant, des vendeurs de divers ustensiles et autres articles de ménage, venus parfois des wilayas avoisinantes, occupant les rues et les ruelles du centre-ville devant le laxisme des forces de sécurité, préoccupe grandement une population excédée. « Il est inacceptables que tout le centre-ville soit bloqué par ces vendeurs de l’informel, qu’en sera-t-il au mois de ramadhan et sa vague de violence », lancera un sexagénaire et d’ajouter : « Ce genre de commerce est toléré par les autorités » conclut amèrement notre interlocuteur.