Par : Hamid Daoui
La clochardisation de l’urbanisme dans tout le territoire de la commune d’El-Khroub est un fait établi, depuis l’intronisation en 1990 de l’ex-FIS dissous dans la gestion populiste de la municipalité pour ne s’en tenir qu’à cette date qui a ouvert grande la voie à tous les dépassements en matière de bradage du foncier constructible et autres infractions aux nouvelles lois promulguées au même moment pour réglementer la construction et l’urbanisme. La clochardisation de ce dernier n’a pas pour autant cessé et ce, au vu et au su des pouvoirs publics, en particulier les assemblées élues et leurs divers services techniques et administratifs qui se sont succédés à qui incombe la responsabilité.
Cette dégradation manifeste du tissu urbain n’a épargnée aucun coin, depuis le chef-lieu de commune et ses lotissements récents jusqu’aux nouvelles constructions réalisées dans la périphérie proche et les agglomérations secondaires, y compris la ville nouvelle Ali Mendjeli, appelée ironiquement par ses habitants « ville-poubelle » ou « béton-ville ».
Pour ne signaler que les infractions constatées, hier, par les services de la subdivision de l’urbanisme, étant donné que ceux de l’APC d’El-Khroub sont mal vus, mal traités et soupçonnés par l’opinion publique locale pour leur « complicité solidaire » avec les élus de l’exécutif municipal en charge directement de ce secteur des travaux et de l’urbanisme ou d’autres, siégeant à l’APC, y compris son président.
Selon nos sources, les infractions relatives aux extensions illicites sont nombreuses dans les unités de voisinage numérotées sans être baptisées de noms de martyrs de la glorieuse Guerre de libération nationale ou encore de ceux du Devoir national dans la résistance face au terrorisme islamiste. Il se trouve que la liste ne cesse de s’allonger, depuis l’UV 01, UV 06, UV 17 et bien d’autres enregistrés par le passé.
Ces extensions touchent les locaux des activités commerciales et de services divers dont leurs acquéreurs procèdent à des modifications sans tenir compte des squats de l’espace public et encore moins de l’harmonie du paysage architectural de la « béton-ville » et de son milieu urbain et environnemental dépourvu de végétation, en dépit de l’existence des moyens humains, techniques et logistiques créés à cet effet par l’APC. L’on se rabat sur les initiatives populaires spontanées qu’il serait factieux de colmater avec le « volontariat des citoyens » ou « la bonne volonté individuelle des locataires sur les lieux d’habitation à travers des campagnes épisodiques dites de « reboisement et des espaces verts » pour rétablir le déséquilibre de la biodiversité écologique sans une véritable politique de la ville respectueuse de la vie sanitaire et humaine comme vient de nous le rappeler la pandémie du nouveau coronavirus Sars-cov2. Cependant, cette politique ne saurait voir le jour dans ce système mafieux, liberticide et corrompu avec son personnel illégitime désigné, élu ou réélu dans des nouvelle élections biaisées et contestées par la volonté populaire pacifique exprimée par le hirak révolutionnaire !