La direction du Transport de la wilaya ne cesse de se démener pour répondre aux besoins des citoyens, malgré son parc d’autobus qui s’affaiblit d’année en année au gré des pannes.
Les dernières directives de ladite direction concernent les communes de Seraidi, Ain el Berda et El Eulma qui ont bénéficié de nouveaux bus pour répondre à la demande de leurs habitants qui se heurtent à de nombreux manques depuis la rentrée sociale.
Ainsi, la commune de Seraidi a bénéficié, cette semaine, de deux bus supplémentaires pour pallier aux longues files d’attentes qui caractérisent la ligne reliant la commune à Annaba. Ce renforcement introduit par la direction du Transport vient élever le nombre de bus reliant les deux communes à 33.
Par ailleurs, la ligne d’Ain El Berda a été confortée par la mise en service de nouveaux bus, au moment où la commune d’El Eulma a bénéficié de 4 nouveaux autres bus.
Ces mesures viennent en réponse aux requêtes des citoyens résidant au niveau de ces communes. Depuis la rentrée sociale, de longues files d’attente qui se soldent forcement par des mouvements de foule, sont quotidiennement enregistrées au niveau des arrêts de bus. Les heures de pointe sont, à elles seules, le principal paramètre ayant poussé la direction du Transport à intervenir. Lorsque des écoliers et des travailleurs peinent à rejoindre les bancs d’écoles et les postes d’emplois en temps et en heure par manque de transport, il convient en effet d’intervenir et vite.
Par ailleurs et malgré le renforcement de la ligne reliant la commune de Chetaibi à celle du chef-lieu, les habitants de Chetaibi déplorent encore un manque de moyens de transport au quotidien. Surtout, lorsqu’il est question de rejoindre la commune d’Annaba à une distance de 37 km. Le rush sur les lignes reliant Chetaibi à Berrahal et Chetaibi à Annaba, se fait particulièrement ressentir durant les heures de pointe de l’après-midi et de la matinée.
Le principal problème qui demeure au-delà du renforcement des lignes avec des bus, est l’aménagement des abris-bus qui ne sont, ni assez nombreux, ni adaptés au nombre de citoyens qui y transitent au quotidien. Ressemblant pour la plupart à des arrêts improvisés en bord de trottoir, ils sont une source d’embouteillage et de désorganisation pour les files d’attente. Mais plus que tout, ils sont loin de représenter des abris pendant les longues attentes, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, les passagers restent à découvert.
Par : M. L