Par : Chebout Hamoudi
Hier matin, la décision de fermeture de l’école primaire Meziani Lakhdar par le conseiller pédagogique de la circonscription, vient à point pour tirer la sonnette d’alarme, pour ce qui a trait au respect du protocole de prévention en milieu scolaire, qui est au deçà des règles et normes mises en application par les pouvoirs publics.
Alors que la semaine écoulée, une autre école a fermé ses portes au chef-lieu de la wilaya.
La question lancinante qui mérite une réponse, est-ce que l’hôpital de Meskiana peut faire face à une éventuelle recrudescence de cette pandémie, la réponse est mitigée, vu que le générateur d’oxygène offert par un mécène n’est pas fonctionnel, par manque d’énergie électrique, une baisse de tension est à signaler. Malgré les différentes réclamations auprès du directeur de cet hôpital, rien n’a été fait, comme si les cadres de cette entité ne semblent guère concernés par ce qui se passe.
Les associations à l’origine de l’achat du générateur et d’autres équipements médicaux sont sceptiques quant à une éventuelle prise en charge de tous les problèmes existants au sein de cet hôpital, qui est devenu un mouroir. Alors que certains praticiens spécialistes logent dans des chambres de malades, ce qui ne pourra jamais leur prodiguer le repos nécessaire pour qu’ils exercent leurs fonctions convenablement et surtout qu’ils risquent de changer d’air, vers des cieux plus cléments.
Les citoyens espèrent une intervention de haut niveau pour mettre le holà à toutes ces lacunes. D’ailleurs, le directeur de la santé a été sollicité à plusieurs reprises, par des associations, mais aucune réaction réelle n’a vu le jour, si ce n’est des promesses.
En Algérie, la santé est malade, mais à Meskiana c’est pire.
Autre fait saillant, les travaux relatifs à l’installation d’une unité d’hémodialyse, susceptible d’atténuer les souffrances des malades, sont réalisés à pas de tortue, aucun tonus ni initiative n’est à signalé pour un quelconque avancement des travaux.
On se demande ce que font les membres du conseil d’administration, qui doivent en principe bousculer les choses, d’autant plus que l’Etat est disposé à allouer des subventions, pourvu qu’on en fasse le vœu.