Par : Chebout Hamoudi
La distribution de l’eau potable accuse un déficit chronique et, malgré les maintes réclamations des citoyens auprès de l’entité chargée de cette opération, cette situation s’éternise.On nous dit que le problème réside dans le tarissement des sources et des nappes superficielles or, on constate tous les jours que dieu fait, des travaux de forages archaïques, ça et là. On se demande si les préposés à ces opérations sont conscients des défis majeurs relatifs à cette source vitale, à savoir l’eau. Déjà que la distribution accuse des lacunes énormes, à savoir un jour sur deux et certains quartiers de la ville ne reçoivent cette précieuse denrée que tous les trois ou quatre jours et de quelle manière.
Le quartier Houari Boumediene risque une épidémie ou toute autre maladie à transmission hydrique, vu que des robinets coule une eau saumâtre et malodorante et l’alerte donnée par ses habitants n’a suscité aucune intervention, alors qu’on risque gros. On espère la constatation de cet état de fait par la commission de la santé, et surtout de l’ADE, pour procéder aux travaux d’usage pour endiguer cette énième bavure et, surtout mettre en place un planning équitable capable de réguler la distribution. Malgré que la majorité des habitants de Meskiana préfère se rapprocher des revendeurs d’eau de Youkous, il reste que, pour les besoins ménagers, le manque est flagrant.Espérons que l’ADE revienne à de meilleurs sentiments quant à la gestion et la distribution. Et surtout qu’elle veille à ce que le réseau soit conforme aux normes.
L’approche de la saison chaude nous interpelle à plus de vigilance.