Par : R.C
Quand la loi est bafouée, toutes les dérives sont permises, c’est le cas de l’ex-domaine agricole, Hendaoui Djelloul, jadis pourvoyeur de produits maraichers, et surtout de lait, produit par des dizaines de vaches laitières, dont l’excédent est écoulé en grande partie à Ain Beida et Tébessa après une autosuffisance en ce produit à Meskiana.
Les bénéficiaires d’attestations de jouissance ont préféré travestir ces terres, oh ! Combien fertiles pour en faire des petits lots à bâtir, revendus sous cape sans au préalable avoir une autorisation, ni un plan de lotir, ni autre chose à part leur bon vouloir, et cela se passe au vu et au su des tenants du pouvoir actuel et cette hémorragie dure depuis plus d’une quinzaine d’années.
Ces actes contraires à toute logique, en plus d’avoir bradé illégalement ces terres à des tiers, ont enlaidi le paysage.
Autre aberration, ces constructions illicites viennent de bénéficier d’une inscription pour leur viabilisation, alors qu’aucun des nouveaux propriétaires ne bénéficie d’un quelconque acte ou permis de construire.
Seule, la subdivision des sévices agricoles a dénoncé cette main-mise sur des terres relevant du domaine public.
Même l’assiette réservée aux douanes algériennes a fait les frais de ces pratiques, les constructions poussent comme des champignons.
Meskiana souffre le martyre, des jeunes attendent depuis presque dix années l’éventualité d’une distribution de lots à bâtir sans espoir, malgré les fausses promesses ainsi que le laxisme des autorités locales et, parallèlement des gens se permettre de squatter et surtout de vendre tout ce qui a trait au foncier appartenant au domaine public.
Cette situation explosive mérite un regard ou à défaut un audit des hautes autorités du pays afin d’arrêter l’hémorragie, et surtout de situer les responsabilités.
Déjà que le manque flagrant de logements à caractère social est chronique.