Par : Chebout Hamoudi
Durant ces jours de grand froid, surtout à Meskiana, une ville qui se situe dans une plaine recevant le blizzard des Aurès, sans que l’on se soucie qu’un CEM, en l’occurrence Chouabah Lamine, est sans chauffage depuis que la chaudière est tombée en panne, voilà déjà une année. Et que les collégiens sont transis de froid dans des salles de classes qui peuvent beaucoup plus servir pour la réfrigération et non pour recevoir des enfants venus acquérir le savoir.
L’Etat algérien dégage chaque année des sommes faramineuses pour l’entretien des établissements scolaires, tous paliers confondus, mais le laisser-aller et l’insouciance créent des situations ingérables. Des fois, ce sont les cantines qui font défaut, d’autres fois, c’est quelque chose de plus vital en cette période hivernale, à savoir le chauffage.
Malgré les diverses alertes lancées à qui de droit par le directeur de ce collège, la direction de l’éducation reste muette et aucune éclaircie n’est en vue.
Les parents d’élèves interpellent les autorités pour solutionner ce problème, qui risque de porter un sacré coup à la santé des élèves.
Le préposé au service chargé de l’entretien et du suivi au niveau de la direction de l’éducation doit répondre à ces questions et justifier cet état de fait déplorable, qui ne fait que retarder le bon fonctionnement, ainsi que l’harmonie durant cette période scolaire, et qui pénalise et les enseignants et les élèves.