Les opérations de nettoiement au niveau des différents quartiers de la commune chef-lieu, se suivent et se succèdent depuis que le wali a fait le triste constat de l’insalubrité urbaine qui ronge la wilaya.
Le premier responsable, qui s’est donné pour objectif de refaire d’Annaba une ville «coquette», a ainsi initié plusieurs opérations de nettoiement pour rattraper de nombreux dégâts.
La dernière opération en date a eu lieu tout au long de la journée de samedi au niveau des quartiers nord de la commune chef-lieu. Pour le moins rocambolesque, compte tenu de l’état des espaces publics, cette opération aura nécessité l’intervention de 53 agents de propreté relevant de la commune de Seraidi qui ne cesse de faire des envieux lorsqu’il est question de cadre de vie et de propreté.
Cette opération de nettoiement a pris effet à partir du quartier de Zaafrania, s’est étendue jusqu’au quartier Kouba, passant par Valmascort et Beni M’hafeur.
Le P/APC de la commune de Seraidi s’est, d’ailleurs, joint à la partie pour superviser les travaux des employés de sa commune auxquels il a réitéré sa considération via un poste Facebook comme à son habitude. Par ailleurs, M. Ali Rachedi a précisé qu’il ne s’agissait là que d’une première étape qui a concerné les quartiers limitrophes de sa commune.
S’inscrivant dans un programme de large envergure au terme duquel Annaba arborera ses plus beaux atouts, cette méga-campagne touchera l’intégralité des quartiers de la commune chef-lieu, avant d’être consacrée aux communes voisines.
Des engins pour le ramassage et la récolte d’ordures ont été mis à la disposition des techniciens pour mener à bien la campane en question. En plus de lever les déchets en bord de route et sur les espaces communs, il est surtout question d’éradiquer les points de collecte de déchets ménagers improvisés au niveau de certains quartiers. L’objectif, aujourd’hui, est que chaque quartier puisse bénéficier de bennes à ordures qui lui sont propres pour éviter les débordements au niveau de ces points de ramassage ; mais, également, la détérioration des contenants récemment remplacés et qui ont coûté cher à l’APC.
Par : M. L