Par : Amar Ait Bara
Après une mercuriale en folie durant la première quinzaine du mois du ramadhan ayant saigné les pauvres citoyens, les prix connaissent une stabilité, synonyme d’accalmie. Au niveau du marché de Bouzaâroura et, contrairement aux autres, les prix des fruits et légumes ont sensiblement baissé pour connaitre une normalisation de la situation commerciale, contrairement aux premiers jours du mois sacré. Ainsi, la tomate qui avait atteint 200 dinars est cédée à 120 da, la pomme de terre qui coûtait 100 dinars frôle les 60 dinars au grand bonheur des bourses limitées. Cependant, l’oignon vert coûte 20 dinars le kilo, quant à l’oignon dur, son prix ne dépasse pas les 50 dinars et, c’est la raison pour laquelle les citoyens viennent de toute la wilaya pour faire les courses au niveau de ce marché dont les cases sont propres et flambant neuf. Le marché de Bouzaâroura a été réorganisé et les commerçants de l’informel ont été intégrés à ce marché.
Cependant, les prix des fruits sont maintenus et sont toujours inabordables, la pomme est toujours cédée à 550 dinars, la fraise à 350, le kilo de pastèque du Sud de mauvais goût et de mauvaise qualité à 100 dinars le kilo, la banane coûte toujours 280 dinars…etc. Si, au niveau de ce marché, les prix ont baissé, au niveau d’autres c’est le contraire ils ont augmenté. A titre d’exemple, les prix flambent au niveau du marché de Safsaf et celui-ci est infréquentable et déserté, à cause des prix affichés par ces commerçants qui parfois dépassent l’imagination. Au niveau de ce marché, le prix de la pomme de terre est de 100 dinars, la tomate 180, l’oignon 80 ; quant aux fruits ils sont intouchables et c’est pour cette raison que les pauvres citoyens fuient ce marché de l’enfer. Leurs activités commerciales ayant diminué, même les commerçants activant au niveau du marché de Safsaf ont abandonné leurs cases pour exposer leurs marchandises sur les trottoirs. Ces derniers pensent qu’ils vont pouvoir travailler en squattant les chaussées et trottoirs en maintenant ces prix exorbitants. En ce qui concerne le poisson proposé à la vente, il se trouve dans le « coma », il est indigeste et de mauvaise qualité, car les professionnels de la pêche n’ont pas quitté le port de pêche depuis 20 jours, à cause de la houle et du mauvais temps. Le poisson est parfois mal conservé et il est recommandé aux clients de s’abstenir de le consommer pour ne pas s’exposer à une intoxication.