Ils sont de plus en plus nombreux ces abattoirs clandestins qui échappent, faut-il encore une fois le rappeler, au contrôle des services concernés. Un problème que certains cherchent à banaliser. Pour preuve, les propriétaires de ces abattoirs «illégaux» continuent de commercialiser leur viande au vu et au su de tout le monde. Il suffit, d’ailleurs, de faire une virée du côté du marché couvert de Daksi, à titre indicatif, pour se rendre compte de la gravité de la situation.
Des dizaines de poulets sont égorgés et déplumés chaque jour dans des conditions d’hygiène, le moins que l’on puisse dire, ahurissantes. Et le hic dans cette histoire d’abattage clandestin, c’est que le citoyen continue d’acheter ou plutôt de consommer une viande dont l’origine est plus que douteuse. Ce n’est certainement pas une simple opération de contrôle de routine suivie d’un P.V de fermeture d’un mois et même plus, qui va régler ce problème de ces abattoirs clandestins qui poussent comme des champignons, selon les dires d’un cadre de la direction du Commerce.
Ce dernier, qui reconnait que la situation est vraiment préoccupante, estime tout de même que la solution à cette problématique existe toujours. Elle consiste, selon lui, à multiplier, d’une part les opérations de contrôle, et d’autre part, à prendre des mesures plus fermes en termes de sanctions contre ces énergumènes qui ne se soucient guère, ni des conditions d’hygiène, ni des conséquences de leur activité illégale sur la santé du citoyen qui a, lui aussi, certainement, sa part de responsabilité dans cette situation.
Par : A.A