Le trafic de corail s’intensifie d’une manière sournoise et les traitants parviennent à passer entre les mailles des multiples barrages dressés au niveau de l’axe Annaba–El Kala. Ils utilisent leur propre stratagème en évitant les barrages et en optant pour des routes inconnues et surtout impraticables. Pourtant, des périodes sont planifiées pour la cueillette de corail durant l’année. Mais, ces trafiquants abusent et ne respectent jamais les mois consacrés légalement à cette pratique, souvent anarchique.
D’ailleurs, de nombreux individus versés dans ce genre d’activité illégale, ont été arrêtés et emprisonnés avec de lourdes amendes infligées par la justice. Amendes qu’ils ne peuvent honorer vue leur coût. Aujourd’hui, sous la contrainte par corps, ils purgent de lourdes peines de prison. Le plus grand trafic de corail se trouve entre El Kala et Annaba, qui n’échappe pas aux prédateurs nationaux et étrangers.
De nombreux pêcheurs de corail se rabattent parfois sur cette activité en causant un vrai massacre aux récifs coralliens de nos côtes qui sont carrément raclés et détériorés au passage. Ce produit est tant convoité à l’échelle internationale, en Tunisie, Italie, France, l’Espagne. De nouvelles assises sur la pêche auront lieu pour bientôt et de nouvelles instructions seront décrétées pour baliser cette activité qui porte des atteintes à l’environnement. Nous reviendrons sur ce sujet prochainement avec plus de détails.
Par : Amar Ait Bara