Par : Amar Ait Bara
Apres une accalmie qui n’a pas trop duré dans le temps, le mécontentement se réinstalle pour prendre d’autres proportions plus alarmantes. Alors que les doléances se multiplient et les citoyens de certaines localités formulent d’autres demandes qui ne ressemblent pas les unes aux autres. Ainsi, les habitants d’Oued Zied sont sortis encore une fois dans la rue pour exiger encore une fois le règlement du problème de l’électricité. Ce problème récurrent traine depuis plusieurs mois sans que personne n’affiche la volonté de régler définitivement la défaillance de l’électricité. Ces mêmes habitants sont sortis dans la rue pour protester contre cette situation en bloquant la route à la circulation jeudi dernier. C’est la même atmosphère qui règne, le marasme est visible et les habitants des bidonvilles de Kherraza ont également bloqué la route pour protester contre les conditions de précarité dans lesquelles ils vivent. En effet, ces habitants demandent des logements sociaux et menacent même de squatter les milliers de logements construits et non encore attribués. Cependant, nul n’ignore que ces logements construits ne sont pas destinés au social mais font partie d’autres programmes, dans d’autres segments, dont le LSL, logement social locatif et le LSP, logement social participatif. Ces mêmes logements des autres programmes appartiennent déjà à des citoyens et les occuper illégalement est un délit et une transgression des lois de la République. Donc, il ne faut pas confondre entre les biens sociaux de l’Etat et les biens achetés par des particuliers ; ainsi les indus–occupants seront des hors la loi. Enfin, toute la journée, ces protestataires mécontents ont bloqué la route nationale RN 44 à la circulation jusqu’à tard dans la nuit. Notons que pour le problème de l’électricité d’Oued Zied, aucun citoyen ne s’acquitte du payement de l’électricité et les locataires squattent l’éclairage public. En effet, aucun locataire de cette localité ne dispose de compteur d’électricité, mais paye uniquement le gaz. Au train où vont les choses, ces problèmes s’éterniseront et les sit-in et la grogne également, à moins que les pouvoirs publics prouveront le contraire.