Les parents d’élèves du lycée Hihi El Meki dénoncent, par le biais de leurs représentants, ce qu’ils appellent le climat d’insécurité qui prévaut dans cet établissement scolaire. Un phénomène qui commence vraiment à nous inquiéter, affirme une parente d’une élève. Nos enfants ne sont plus en sécurité, martela-t-elle. Elle a tenu à ajouter, à ce propos, que plusieurs élèves ont été victimes d’agressions perpétrées par des jeunes de l’extérieur de l’établissement. Il y a quelques jours seulement, un élève a été grièvement blessé, selon toujours notre interlocuteur, dans l’enceinte de l’établissement, par un groupe de délinquants, et ce, dans une indifférence inouïe des enseignants et du personnel du lycée. Ces derniers sont pris, semble-t-il, par la grève qui secoue le secteur depuis quatre semaines. Il est temps que des mesures soient prises afin de mettre fin à cette situation, lança ce parent d’élève, contraint d’accompagner chaque jour sa fille qui ne cesse de se plaindre, dira-t-il, de ce climat d’insécurité et de violence. Et sur ce plan, faut-il reconnaitre, la violence dans le milieu scolaire a pris ces dernières années des proportions inquiétantes. Un phénomène qui continue, d’ailleurs, de faire la Une des journaux. Aucune région ne semble épargnée par cette forme de violence urbaine qui ronge la société. La responsabilité, s’accordent à dire les spécialistes, est partagée entre à la fois des parents démissionnaires et une école déficitaire, dans tous les sens du terme. En somme, tous les ingrédients sont, en effet, réunis pour que la violence, sous toutes ses formes, règne dans une société « ravagée » par les intérêts personnels. Sans commentaire.
Adem Allaeddine