Par : A.Ighil
La brigade de lutte contre la cybercriminalité de la Sûreté de wilaya d’Annaba a traité, depuis janvier 2021, 127 affaires liées essentiellement à l’escroquerie, injures, insultes et menaces. Mais aussi, des piratages de comptes Facebook à des fins de chantage ou de détournement d’informations confidentielles. La quasi majorité des victimes est parmi les jeunes et les adolescents et dont la tranche d’âge est comprise entre 15 et 30 ans. Le phénomène de la cybercriminalité prend de plus en plus d’ampleur à Annaba et prend des formes diverses et variées. Ce genre d’affaires sur le Net est monté d’un cran depuis quelques années. Les éléments de la brigade de lutte contre la cybercriminalité liée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication N-TIC, relevant de la Sûreté de wilaya d’Annaba ne cessent d’inciter les parents à la vigilance. Des parents qui sont généralement confrontés à des questions technologiques qu’ils ne maîtrisent peu ou pas du tout. Sans oublier que la toile est gorgée de faux comptes qui sont souvent utilisés pour l’atteinte à la vie privée d’autrui, piratage et détournement d’information ainsi qu’à l’atteinte aux symboles de l’État. Une longue liste d’une nouvelle forme de criminalité qui prend des proportions alarmantes. La brigade est littéralement débordée par les plaintes et les affaires qui sont en cours de traitement. La cybercriminalité est une guerre, appelée aussi « guerre de quatrième génération » qui n’est pas du tout conventionnelle, mais elle est invisible et tout se fait dans le virtuel dont l’impact est désastreux sur les réseaux sociaux. Selon certains spécialistes et, à leur tête, les magistrats qui insistent sur une révision et une réorganisation des textes juridiques actuels qui ne couvrent pas l’ensemble des aspects liés aux crimes électroniques avec un arsenal juridique et des textes législatifs en majeure partie concernant une criminalité classique.