Par : Hamid Baali
Attributaires au début des années 2000 de logements sociaux locatifs de type F1, des pères de famille observent depuis trois jours une grève de la faim devant le siège de la daïra de Guelma. Arborant des pancartes, ils tiennent à déplorer le silence affiché par les responsables locaux à leurs légitimes requêtes.
Un protestataire a saisi l’opportunité de Le Provincial pour exposer au nom de ses compagnons les raisons de ce sit-in et de cette grève de la faim : « En 2001, la commission de la daïra de Guelma nous avait affecté un quota de 10 logements F1 après étude de nos dossiers et une promesse nous a été faite à cette époque de nous accorder des appartements plus spacieux qui répondraient à nos besoins réels. Est-il concevable qu’une famille composée de 7 personnes, les parents et leurs enfants, puisse vivre dans un studio ? Nous vivons dans une seule chambre et cette promiscuité porte atteinte à notre intimité, à notre santé et à notre qualité de vie ! Pour des raisons évidentes, nous devions figurer sur la dernière liste des 2.000 bénéficiaires de LPL, avec octroi de F3 et restitution de nos F1 et ce, dans le strict respect de la circulaire du ministre de l’Habitat de l’époque, Abdelmadjid Tebboune ! ».
Notre interlocuteur, visiblement épuisé par cette grève de la faim, déplore la fin de non-recevoir du chef de daïra de Guelma qui refuserait de dialoguer avec eux. Ils nous apprennent que des lettres explicatives ont été adressées aux pouvoirs publics car ils sont déterminés à poursuivre leur juste combat afin d’être rétablis dans leurs droits. A l’entame du mois sacré du Ramadhan, d’aucuns espèrent une implication salutaire du chef de l’exécutif de wilaya.