Des dizaines de locaux, appelés communément locaux du président de la République, pourtant attribués depuis des dizaines d’années, demeurent, à ce jour, inexploités. Leurs propriétaires se cachent derrière de fallacieux prétextes.
En 2019, le wali de l’époque s’est montré disponible à accompagner l’APC dans toutes les démarches susceptibles de réactiver ces derniers. «Des prérogatives absolues sont accordées aux présidents des APC en vue de réactiver les locaux commerciaux non exploités», a-t-il lancé à l’adresse des élus. L’état de dégradation extrême dans lequel se trouve une grande partie de ces locaux interpelle la nouvelle équipe de l’APC afin de prendre l’initiative devant mettre fin à cette situation.
Pourtant leur réexploitation peut renflouer les caisses de la Commune en cette période de disette et contribuer, également, à créer de l’emploi conformément à l’instruction émise par le gouvernement portant sur la création des richesses. Les locaux en question, pour certains, ont été réalisés au titre du programme présidentiel, alors que d’autres, par contre, dans le cadre du plan local de développement.
Pour ce qui est des 98 locaux, sis à Toumellah, l’attribution remonte à plus de dix ans. Malheureusement, le mouvement de contestation populaire qu’a connu la ville, en janvier 2011, a eu l’effet d’un ouragan qui allait balayer au passage tout ce qui symbolise l’Etat, y compris les locaux qui ont été saccagés.
Depuis cet épisode, rien n’a été fait pour remédier à la situation. L’embellie financière aurait permis leur restauration, s’agissant de problème de révision de raccordement aux réseaux électrique et gazier.
La même malédiction des locaux en question, attribués pour certains il y a plus de 10 ans, frappe le marché couvert de proximité réalisé récemment et qui ne profite point à l’APC de par l’entêtement des bénéficiaires. Au départ, ils ont accepté volontiers les conditions dictées dans le cahier des charges, y compris le loyer dans le cadre des enchères, pour ensuite, montrer une autre forme de résistance, à savoir la rébellion, sans parler de la sous-location de nombreux d’entre eux par ces mêmes quidams.
L’APC devra s’impliquer par la création d’une commission conformément à la recommandation du wali pour faire la part des choses, et accorder les locaux à d’autres, notamment à ceux qui veulent vraiment créer de l’activité.
Le wali pourrait faire le déplacement pour constater de visu la situation et décider, selon ses prérogatives, à réhabiliter cette bâtisse susceptible de servir à beaucoup de choses, dans la mesure où l’infrastructure, située dans un site pittoresque, répond aux normes en matière de travaux et de conception.
Il suffit de la volonté pour franchir le cap de la panne d’imagination de pas mal de gens, y compris les associations fantoches qui ne sont là que pour réclamer les aides de l’Etat.
Par : A. D