Les résidents de l’îlot 5 (2800 logements AADL) qui abrite plus de 185 familles à la nouvelle ville Benaouda Ben Mostafa, ont exprimé leur frustration face aux glissements de terrain récurrents. Ces incidents surviennent fréquemment dans la zone en raison d’un problème avec le mur de soutènement censé prévenir ces glissements et protéger les routes et les habitations. Ce problème entraîne l’accumulation des déchets sur les routes et obstrue les canalisations d’évacuation des eaux. Malgré les plaintes régulièrement adressées à la wali déléguée de la nouvelle ville Benaouda Ben Mostafa, ce problème semble persister.
Cependant, cette zone n’est pas la seule concernée. Le vaste complexe résidentiel, des îlots 1 à 10 du projet de 5000 logements réalisé par l’entreprise turque KUZU, rencontre divers problèmes depuis la livraison des logements.
Les responsables des Associations «El Houria» de l’îlot 4 et celle nouvellement créée «Les Palmiers» de l’îlot9, soulignent que toutes ces habitations ne respectent pas les normes requises pour des logements de l’AADL. Leur qualité est loin d’être satisfaisante. Des problèmes d’étanchéité, des canalisations d’assainissement obstruées, et même des soucis d’approvisionnement en eau aux étages supérieurs sont constatés. De plus, l’aspect extérieur de ces logements laisse à désirer. Ils ne présentent aucune architecture digne de ce nom. Cependant, les résidents, déplorés, se plaignent de payer des charges pour l’entretien des infrastructures communes, via l’AADL Gest Immo, sans percevoir les retombées de ces dépenses.
En outre, l’accumulation de débris de construction sur l’assiette foncière destinée à une école primaire aggrave la situation. Ce manque d’infrastructures de base dans cette prétendue “nouvelle ville” rend l’accès aux cliniques, aux médecins et aux établissements scolaires extrêmement difficile. Les habitants doivent effectuer de longs trajets pour se soigner ou pour permettre à leurs enfants de suivre leur scolarité, aggravant les problèmes de transport déjà existants. Les parents ont vivement revendiqué que cette école soit prête au moins pour l’année 2025.
Face à ces défis multiples, les résidents lancent un appel pressant aux responsables de l’AADL pour assumer leurs responsabilités et aux autorités locales pour intervenir afin de résoudre ces difficultés quotidiennes.
Par : Saker Ikram