Alors que la wilaya de Skikda vient tout juste d’attribuer 100 logements participatifs locatifs dans les communes de Ramdane Djamel et Oum Ettoub, la wali, Me Meddahi, poursuit sa lutte contre les logements informels au risque de froisser les P/APC de la wilaya. Face à une expansion de logements informels observée en périphérie de la ville et au niveau de plusieurs communes, Me Meddahi a notifié aux maires des communes, que toute installation de nouveaux taudis relève de la responsabilité des maires des communes qui devront régler le problème à leur niveau et éviter toute nouvelle construction sans permis.
La lutte contre les logements précaires et informels étant au cœur du programme national depuis une dizaine d’années maintenant, il est désormais inconcevable pour les autorités que des habitations, non recensées par les services des wilayas, soient encore enregistrées au sein de ce programme.
Plus que jamais, la wilaya de Skikda se focalise sur l’environnement urbain. En plus de la lutte contre les logements informels, la wilaya a décidé de mettre l’accent sur l’insalubrité urbaine en organisant plusieurs opérations de nettoiement de grande envergure chaque fin de semaine. Il est, également, question de plusieurs opérations de réhabilitation sur les bâtisses du centre-ville qui, en se ternissant, contribuent à ternir l’image de toute la wilaya.
Lors de sa dernière réunion de l’année 2023, la cheffe de l’Exécutif a précisé que la commune chef-lieu, qui accueille chaque année des dizaines de milliers d’estivants, devait répondre à des normes plus élevées, à la hauteur des budgets colossaux dégagés par la wilaya à cet effet.
Si ces paramètres semblent être sous contrôle pour l’heure, la question du commerce informel continue de planer sans solution effective. A l’instar de toutes les wilayas du pays, celle de Skikda, et spécialement le centre-ville, enregistre une présence on ne peut plus palpable de commerces informels à travers les différentes artères de la ville. Skikda réussira-t-elle à être la première wilaya à éradiquer cette pratique? Les prochains mois nous le dirons…
Par : M. L