Par : Amar Ait Bara
Après plus de trois semaines pour animer des meetings et surtout faire les campagnes électorales, les candidats sont face aux tests de vérité. Certains d’entre eux font preuve de confiance, alors que d’autres novices en politique font croire qu’ils vont remporter ces joutes, combien importantes à leurs yeux. Cependant, les citoyens rencontraient dans la rue ne croient en rien et ne sont pas convaincus. A ce sujet, un jeune chômeur dira : « Je ne crois en rien, ces jeunes candidats des listes indépendantes confondent entre la structure d’exécution et celle législative, bien qu’on aimerait voir des nouvelles têtes. ».Un autre vieux dira : « Ces candidats après avoir remporté les joutes disparaitront et éliront domicile à Alger ». Au niveau des deux centres de vote que nous avons visités, en l’occurrence Sabri Lakhdar et Cheikh Bouamama, situés à la Plaine Ouest, l’ambiance était morose, et les surveillants attendaient les arrivées sporadiques des quelques habituels électeurs. Ces derniers estiment que cela est un devoir, croyant en une Algérie nouvelle avec un taux de suffrage d’à peine 2,09% à 10h00 avant de passer à 8% trois heures plus tard. Cependant, l’organisation était parfaite et tout était en ordre pour la réussite de cet évènement et accueillir les électeurs dans les meilleures conditions possibles, sauf que ces derniers ont brillé par leur absence. Rien n’a été laissé au hasard, même la sécurité a été renforcée pour la circonstance à l’intérieur comme à l’extérieur des centres de vote. Sauf qu’en ce moment même, les plages ne désemplissent pas et les gens préfèrent se baigner en ce jour de congé et surtout de canicule. Au moment où nous mettons sous presse, la cité de Lalla Bouna est une ville morte, l’on se demande où sont passés les 800.000 âmes qui y circulaient habituellement.