Par : H.H
À peine leur date annoncée, les élections législatives du 12 juin prochain suscitent déjà engouement et enthousiasme. Au-delà des annonces de boycott de certains partis, les candidats à la candidature pour ces élections sont nombreux à se manifester. Alors que certaines informations font état du retrait d’une vingtaine de dossiers de candidatures, on semble bel et bien se bousculer pour se porter candidat à ces élections. Preuve en est, ces annonces passées même sur les réseaux sociaux, où leurs auteurs font été de leur désir de se porter candidat. Par ces annonces, certains tentent de tâter le terrain avant de se lancer dans le bain. D’autres sont carrément de retour, puisque d’anciens députés ont fait part de leur intention de se porter candidats. De nombreux autres élus locaux, notamment à l’APW, sont partants pour ces joutes électorales sous l’ère de l’Algérie nouvelle prônée par le président Tebboune. Des figures connues de la place publique pour leurs multiples tentatives de se porter candidat aux élections législatives passées se sont également annoncées partant pour ce rendez-vous. À telle enseigne que la scène politique locale risque de se retrouver avec les mêmes figures de l’ancien système, connus pour leur soutien au cinquième mandat du président déchu. Qu’à cela ne tienne, cette scène est annoncée pour s’animer encore davantage avec d’autres candidatures, qui donneront plus de tonus à la campagne électorale. Reste à connaitre la réaction des électeurs dans cette bousculade devant le portillon de l’APN et leur influence sur les résultats et surtout la crédibilité à donner à ces élections. En tout état de cause, la nouveauté dans ces candidatures est l’annonce de listes sous l’égide d’associations de la société civile, qui ont déjà investi le terrain bien avant l’heure en occupant les espaces qui s’offrent à leur activisme. Poussés par la volonté des pouvoirs publics de leur trouver une place de choix dans la configuration de la nouvelle APN, les jeunes et les femmes seront à coup sûr au rendez-vous pour faire valoir leur droit à une place à occuper dans l’espace politique, non seulement local, mais aussi à l’échelle nationale.