La population d’Annaba ne cesse de se plaindre de la situation dans laquelle se trouve la quatrième ville d’Algérie. «Depuis presque deux années de règne, l’assemblée communale n’a apporté aucune amélioration. Le constat est facile à prouver», dira un citoyen outré par l’état de l’ex-Coquette «Bône». En effet, il est évident de constater amèrement la détérioration de ses routes où aucune amélioration urbaine n’a été enregistrée.
«Toutes les réfections et modifications sont d’un échec flagrant, et la situation s’est encore compliquée, dira un riverain mécontent. Il dira en outre que les travaux opérés au niveau du Cours de la Révolution sont inadéquats. Le problème de la circulation n’a pas été résolu et la place de la «Gargoulette» a été sacrifiée, inutilement, offrant un décor encore plus désolant. Les fresques murales ornementales et décoratives installées sur la côte ont coûté cher à la municipalité qui a déboursé 1 million de dinars l’unité. En plus, il ne fait pas bon vivre à la ville de «Lalla Bouna» par les ordures qui jonchent toutes les rues avec ses nids de poules et les égouts détériorés dégageant des odeurs nauséabondes à retenir le souffle.
Certains quartiers de la ville ont été transformés en zones rurales avec des décharges publiques à ciel ouvert, des charrettes de fruits installées anarchiquement et l’implantation d’arbustes qui gênent la vue aux automobilistes. Certains endroits du centre-ville sont dans un piteux état dont leur situation n’a pas été normalisée après les travaux réalisés qui montrent cadre de vie détérioré. Les habitants dénoncent cet état de fait et interpellent les responsables municipaux à y remédier. Les citoyens se débattent dans de nombreux problèmes liés aux travaux non finis, à l’agression de l’environnement, l’anarchie de l’urbanisme, l’incivisme de certains citoyens, etc… Cette situation catastrophique n’a pas poussé les municipaux à prendre les mesures qui s’imposent.
Au niveau des grands boulevards de la ville, la dense circulation routière n’a pas trouvé de solutions. En effet, les infrastructures ne répondent plus aux besoins des automobilistes qui attendent le lancement des projets de construction d’échangeurs, de trémies et de nouveau ponts dans certains endroits ciblés.
Par : Amar Ait Bara