Le maire et les membres de l’Exécutif de l’APC d’Annaba en congé, qui assurera l’intérim ?
Le règlement du code communal stipule clairement qu’avant la sortie du P/APC en congé, ce dernier doit provoquer une session extraordinaire de l’assemblée afin de liquider les dossiers en instance et procéder à la désignation d’autres élus pour assurer l’intérim durant les congés annuels. Dans la mesure où certains membres de l’Exécutif évincés sont détachés, alors que d’autres sont des chômeurs. Le nombre de postes de l’Exécutif libres sont au nombre de 6, dont 3 délégués des secteurs 1, 3 et 4 ainsi que le vice-président de l’environnement, tous limogés par le wali sur un rapport compromettant du maire avec la fin de détachement et sans percevoir leurs salaires. En outre, les postes du vice-président de l’urbanisme et celui de la présidence de la commission de l’environnement sont libres depuis le mois de février dernier après une démission de suite aux nombreuses mésententes avec le premier locataire de la municipalité. La situation est alarmante avec un seul intérimaire, ceci avec l’approbation et accord de la tutelle. Suite à cet état de fait, Annaba est livrée à elle-même.
Le blason de la ville, après des échecs consécutifs et de nombreux conflits avec les administrés, ne s’en trouva pas redoré. La situation actuelle de la ville : chantiers non terminés, crise sanitaire jamais vécue par les citoyens, avec des ordures jonchant les rues et les avenues de l’ancienne « coquette». Il semblerait que ni l’édile, ni les 17 membres de l’exécutif ne s’intéressent aux problèmes de la municipalité, encore moins aux préoccupations des citoyens qui assistent à une décadence et une série de crises jamais dénouées faisant d’Annaba, une ville sale, répugnante dans laquelle il ne fait pas bonvivre.
Par : Amar Ait Bara