Par : Adem Allaeddine
La série noire des crimes et des assassinats continue à Constantine. Après la cité Daksi Abdessalem, c’était au tour de la cité Zaouche, en ce premier jour du Ramadhan, d’être le théâtre d’un autre crime crapuleux commis aux environs de 16 heures 30mn. La victime est un jeune, âgé de 33 ans. Il a été froidement poignardé par son voisin, un jeune lui aussi. Ce dernier serait atteint de troubles mentaux, selon certaines indiscrétions. Ce crime a jeté l’émoi et la consternation au sein de toute la population de la ville. Celle-ci semble ainsi basculer, ces derniers jours, dans la criminalité sous toutes ses formes. Ces crimes viennent effectivement confirmer le classement de Constantine en matière de criminalité, parmi les wilayas les plus violentes à l’échelle nationale, selon un constat établi par les services de la Police et de la Gendarmerie nationale. Un classement qui n’est pas du tout « fortuit », selon Boubakeur Djimli, un sociologue. Toutes les conditions sont, hélas, réunies, estime-t-il, pour que ces crimes prolifèrent. Ce n’est qu’une suite logique, dira-t-il, à ce climat d’insécurité urbaine qui plane sur tous les esprits. D’où l’explication, d’ailleurs, des mesures prises en ce sens par les services concernés. Des mesures qui devraient sécuriser davantage la population d’Ali Mendjeli. Face à ces crimes à répétition, un plan d’urgence s’impose à Constantine. Une ville qui a certainement besoin de renouer avec le calme et la sécurité des personnes et des biens, a tenu à dire un quinquagénaire, habitant la Vieille Ville. Selon les dernières informations dont nous disposons, l’auteur de ce crime aurait été arrêté par les éléments de la police une demi-heure après son acte. Les mobiles de son acte demeurent toujours inconnus. Aurait-il commis son meurtre sous l’effet de la drogue ? La question demeure posée.