Une fois n’est pas coutume. Et à quelques jours du mois sacré de Ramadan, les prix des fruits et légumes sont en légère baisse à Jijel. Comparativement aux mois passés, c’est la mercuriale qui semble plus abordable, si on se réfère aux prix affichés dans des marchés bien achalandés.
Fruits de saison par excellence, ce sont les oranges qui ravissent la vedette aux autres produits avec des tarifs qui semblent à la portée du commun des consommateurs. Avec des prix oscillant entre 80 et 130 DA le kilo, elles restent très prisées dans des marchés inondés par ce fruit qui a connu une hausse de la production au niveau local.
Également très prisée, la banane d’importation n’est pas en reste en s’affichant au prix de 280 à 300 DA le kilo, contrairement aux dattes qui demeurent loin d’être à la portée des bas revenus. Toutefois, la palme de cette légère baisse constatée dans la mercuriale revient aux légumes, dont les prix n’ont rien à voir avec la folie enregistrée il y a juste quelques temps, notamment en pareille période de la saison hivernale.
Les choux fleurs sont à 20 DA le kilo, tandis que la tomate est cédée entre 50 et 80 DA. Alors que les carottes ont été affichées au marché hebdomadaire de la ville d’El Milia à 30 DA. Le haricot vert à 150 DA, le poivre doux à 100 DA, les courgettes également à 100 / 120 DA, le fenouil et les aubergines à 70, DA demeurent, néanmoins, affichés à des prix plus élevés par rapport à cette tendance baissière de la mercuriale.
Légume de base dans la ration alimentaire des citoyens, la pomme de terre n’a pas connu de hausse et reste fixé à un prix oscillant entre 40 et 60 DA, selon la qualité du tubercule.
Toutefois, les produits pourvoyeurs de protéines animales restent hors de portée des ménages, à l’image des viandes rouge et blanche et du poisson. Faisant parler d’elle depuis déjà quelques années, la sardine, jadis plat du pauvre, ne descend plus sous la barre des 1000 DA. Le poulet, qui a atteint 600 DA le kilo, est redescendu pour s’afficher à 450 DA. Tandis que les viandes rouges sont loin d’attirer l’attention des citoyens à revenu limité qui les boudent depuis qu’elles ont franchi la barre des 1500 DA. Sauf que depuis quelques jours, l’arrivée sur le marché de la viande fraîche importée a permis d’atténuer son prix, puisque le kilo est affiché à 1200 DA.
Autant dire qu’au-delà de la baisse de certains produits dans la gamme des fruits et légumes, le pouvoir d’achat des citoyens reste accablé par la hausse des prix d’autres produits, à l’instar des légumes secs qui ont connu leur crise avant de réapparaître de nouveau. Leurs prix demeurent élevés, mettant en difficulté le citoyen à faible revenu.
PAR : Amor Z