Par : H.H
Le CW 40 est dans un état qui nécessite des travaux de réfection. C’est notamment le cas du tronçon traversant la localité de Bordj Ali, devenu impraticable. Le P/APC de Settara a cependant confié qu’une opération de réfection de ce tronçon est à l’ordre du jour. Au-delà de cette opération, ce chemin reste névralgique pour les déplacements des populations de la région, confrontées encore à des conditions d’enclavement. C’est du moins ce qui est constaté avec des tronçons de route à réhabiliter. D’autant que le CW relie les RN 43 et 27, via le chef-lieu de la commune de Settara, en passant par Bordj Ali, jusqu’à Ghezala, à Sidi Marouf. Tout un long tronçon qui s’étend sur plusieurs kilomètres, qui a été aménagé par le passé, mais qui a encore subi des dégradations. Son importance est telle qu’il permet le déplacement des habitants de plusieurs localités, qui se plaignent d’un isolement qui n’arrive pas à se briser. En dépit des tentatives de réhabilitation engagées par le biais de l’inscription de projets au profit de ces localités, ces régions restent encore des zones d’ombre à sortir de cet état. C’est ce qui a d’ailleurs été soulevé lors de la dernière visite du conseiller du président de la République aux zones d’ombre de la région. Les populations locales à Settara et Sidi Marouf ont saisi l’occasion pour présenter leurs préoccupations au représentant du président Tebboune. Parmi les préoccupations soulevées, il y a l’état des routes et l’ouverture de nouveaux accès pour désenclaver ces zones d’ombre. Le CW 40 est un exemple de ces routes à réhabiliter, car il reste un tronçon d’une grande importance sur la voie d’un désenclavement qui n’arrive pas à s’amorcer, en dépit des efforts consentis par les multiples programmes lancés par les APC. Les affaissements de terrain ont souvent été à l’origine de la dégradation de la route tout au long du CW 40, connu par les glissements qu’il ne cesse d’enregistrer.