L’irrigation avec les eaux usées est une pratique encore assez courante dans la région. En effet, cinq personnes ont été interpellées avant-hier par les éléments de la gendarmerie de Ras El Oued, à l’issue d’une sortie inopinée sur le terrain par une commission spécialisée, dont l’équipe du service d’hygiène de l’APC.
Les mis en cause sont accusés de transgression volontaire du canal des eaux usées pour irriguer leur culture maraichère, ainsi que le pâturage de leurs bétails. Ces derniers ont été entendus par la gendarmerie dans le cadre de cette enquête, croit-on savoir. Selon nos sources, ils seront présentés par devant le procureur de la République près le tribunal de Ras El Oued ce dimanche.
Pour rappel, la loi interdit de façon la plus stricte, l’irrigation par les eaux usées, souvent à l’origine des maladies à transmission hydrique. Pour faire face à ce phénomène, la cité nourrit l’espoir de voir le projet de la STEP, dont les travaux traînent depuis 2005, se réaliser dans un proche avenir.
La dernière visite du chantier de réalisation de la station d’épuration effectuée par le ministre des Ressources en eau de l’époque, à savoir Ali Hamma, remonte à 5 ans. Le wali de Bordj Bou-Arréridj, M. Nouicer, s’est rendu récemment au chantier de réalisation de la STEP pour s’enquérir de l’avancement des travaux qui date depuis 2005.
Un commis qui joint l’acte à la parole, loin de la langue de bois et conscient du retard que connaît la réalisation de cette infrastructure. Il veut secouer la cocote pour en finir avec un projet qui tarde à voir le jour et dont l’étude remonte à 2005, pour un délai de réalisation de 18 mois.
Par : Aek .D