Dans une requête adressée à la wali déléguée de la nouvelle ville Benaouda Benmostfa, Me Wassila Bouchachi, les habitants, notamment ceux qui résident dans les îlots 2800/3 et 2800/4 tirent la sonnette d’alarme au sujet des énormes amas de remblais qui entravent la construction tant attendue d’une école primaire.
En effet, les résidents de ces ilots, représentés par l’association Essalam, ont dénoncé l’existence d’imposantes montagnes de remblai entre les deux groupes d’immeubles, résultat inattendu du processus de construction des logements AADL. Ces débris de construction ont atteint des proportions alarmantes, devenant un véritable obstacle à l’avancement des travaux d’aménagement de la zone.
Il est important de souligner, dans le même contexte, que cette zone a été spécifiquement désignée pour abriter la construction d’une école primaire. Un projet qui a suscité l’enthousiasme et le soutien des habitants. Cependant, le rêve de concrétiser cette école est actuellement menacé par l’accumulation de ces amas de remblais.
Les résidents, qui vivent une deuxième année scolaire sans école locale, ont lancé, à travers cette requête, un appel désespéré à la wali déléguée pour une intervention immédiate afin de résoudre ce problème pressant. Ils ont, ainsi, réclamé le retrait de ces débris de remblais, non seulement pour permettre la réalisation de l’école, mais aussi pour restaurer la beauté naturelle du quartier.
La requête rappelle, également, les directives antérieures de la wali déléguée, lors de sa visite en septembre dernier, soulignant l’impératif de nettoyer tous les débris de construction dans la circonscription. Les résidents ont demandé à ce que ces instructions soient mises en œuvre rapidement pour dégager la voie à la concrétisation de cette école.
La requête en question met en lumière l’impact direct sur la vie éducative des enfants, contraints de poursuivre leurs études loin de chez eux. Les parents, souhaitant offrir à leurs enfants un environnement éducatif local, ont imploré les autorités de prendre des mesures immédiates.
Par : I. N