Un vieux retraité de la Sonelgaz est l’unique à refuser de vendre sa cabane, située à l’avenue de l’ALN, communément appelée «Champ Askar». A l’époque coloniale, 69 cabanes ont été érigées, puis cédées et transformées en logements de fonction aux employés de la Sonelgaz durant les années 1970. Pratiquement, tous les anciens habitants de cet endroit ont vendu leurs cabanes, sauf ce vieux retraité et handicapé. Il estime que sa cabane a une valeur sentimentale inestimable.
Après les nombreuses nouvelles constructions au niveau de cet endroit, un chemin a été frayé et viabilisé qui a été baptisé au nom de Houamria Tahar. Le vieil homme court un réel danger car un arbre de plus de 50 mètres risque de se détacher à tout moment et le menace de mort. Bien que ce dernier ait saisi les services communaux et ceux des forêts, ses doléances sont restées lettres mortes.
Ainsi, il réitère cette fois sa demande pour solliciter l’intervention du wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, pour instruire les services concernés à trouver une solution à ce centenaire arbre incliné, qui fait 2 mètres de diamètre. Or, pour le scier, il faudrait un énorme matériel et une main d’œuvre adaptés. Toujours selon la victime, une énorme branche s’est détachée dernièrement en tombant sur la cabane dont la moitié a été détruite qui demande une rénovation. Selon notre interlocuteur, le maire d’Annaba a été saisi pour régler le problème, en vain. «Personne ne veut intervenir pour m’inciter à vendre la cabane et quitter les lieux», s’est-il exclamé.
Par :Amar Ait Bara