Le nouveau wali d’Oum El-Bouaghi, installé hier après le mouvement partiel effectué le 6 septembre 2023 par le président de la République, aura du pain sur la planche car le développement dans cette wilaya agropastorale avance au ralenti. Exception faite de la région de Ain M’lila où quelques unités et usines ont sauvé la donne, telle que la fabrication de produits pharmaceutiques (antibiotiques) et des gangs chirurgicaux, les huiles pour différents moteurs, des filtres, des batteries, etc…
L’agriculture et la santé « malades »
Le reste des ZAD et zones industrielles, à l’exemple de celle d’Ain Beida, sont ankylosées par les bénéficiaires qui ne produisent rien du tout! Le secteur de l’agriculture et de la santé sont malades et nécessitent d’être réanimés à cause des contraintes purement bureaucratiques.
Quant à l’habitat, le nouveau chef de l’Exécutif doit faire une répartition équitable des différents segments de logements pour satisfaire les besoins des 29 municipalités. La crise du logement est criarde dans certaines villes, en l’occurrence la capitale des Haracta, Meskiana, Berriche, Dhalaa et Ksar S’Bihi où le nombre des demandeurs de logements, toutes catégories confondues, est important.
Le secteur de l’agriculture est la pierre angulaire de l’économie dans cette région des Hauts-Plateaux. Ce secteur a échoué dans plusieurs programmes faute d’une étude rationnelle et d’une prise en charge sérieuse de la part de la DSA, de l’ONTA et de la Chambre du commerce en particulier.
Régler le foncier agricole…
Dans le même sillage, les responsables de ce secteur névralgique n’ont pas pu, à ce jour, régler le problème du foncier agricole. Ce qui a fait que de vastes terres céréalières sont restées en jachères depuis des décennies ; alors que d’autres demeurent en litige avec les héritiers.
…Et l’habitat
Depuis huit ans, des projets ont connu un retard inexpliqué par l’administration, à l’exemple du marché couvert des fruits et légumes, le stade de football Hamdi Ali et enfin, les logements promotionnels d’Ain Beida. Il est clair de revoir le programme des marchés de proximité dans les grandes daïras qui n’ont pu voir le jour dans certaines cités afin de contrer l’informel.
Divers dossiers en attente
Se pencher sur la prise en charge des écoles primaires datant de l’époque coloniale et qui nécessitent des opérations de réhabilitation le vite possible, doter les parcs communaux en matériel neuf, inscrire les nouveaux plans de circulation au chef-lieu de wilaya, à Ain Beida, Ain M’Lila et Ain Fakroune, relancer le programme de l’énergie solaire dans les zones d’ombres, installer des banaliseurs au niveau des grands hôpitaux pour éradiquer les incinérateurs polluants, renforcer les transports urbain et scolaire dans les communes pauvres et enclavées et pour conclure, financer l’aménagement dans les petites villes et améliorer les PCD des villes dont la population à quintuplées ces derniers temps, tels sont les dossiers qui attendent une main salvatrice.
Par : Chaffai Chawki